Les lois anti-Chinois

Regardez un extrait de The Secrets of Chinatown qui se déroule dans le Chinatown de Vancouver, en Colombie-Britannique, 1935. Avec l’aimable autorisation de Bibliothèque et Archives Canada.
La mise en place d’une législation discriminatoire

Des années 1880 aux années 1940, les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux ont adopté des mesures restrictives qui ont affecté la vie des Chinois au Canada. Les exemples les plus marquants sont la privation du droit de vote des Chinois de Colombie-Britannique en 1872, le prélèvement d’une taxe sur les blanchisseries chinoises de l’Ontario en 1902, et les restrictions légales limitant l’embauche des femmes non-Chinoises dans des établissements appartenant à des entrepreneurs chinois.
Ceux qui étaient en faveur de ces lois considéraient les Chinois comme des êtres dangereusement différents. Ce sentiment était renforcé par la culture populaire qui présentait une image négative des Chinois, perçus comme une menace pour les valeurs de la société majoritaire. Cet extrait du film The Secrets of Chinatown, sorti en 1935, reflète un sentiment de peur face au métissage.
Les motivations racistes à l’origine des lois discriminatoires étaient dirigées contre les immigrants chinois et japonais. Mais, seuls les Chinois ont été soumis à la taxe d’entrée et à une période d’exclusion formelle car, à l’époque, le Japon jouissait d’un certain prestige au niveau international.

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